jeudi 7 novembre 2013

Of religions and Men

Certains disent que le temps est une souffrance. Il reprend plus que ce qu’il ne donne. D’autre voit le temps comme une libération. Surtout lorsqu’il tire sa révérence. Pour résumer, je dirai que la partie occidentale du monde souffre du temps et que le reste de notre univers implore sa liberté. Il nous manque, comme à l’accoutumée, une notion de partage. Un équilibre, un ordre. Comment pourrais-je choisir un camp, entre décadence et martyr, pour mes enfants, pour mes proches. Pourquoi ai-je à choisir alors que d’autre subisse le temps. Mais surtout pourquoi ne puis-je tout simplement décider de mon sort entre ces deux factions ?
D’un côté, ceux qui en ont trop et rêve de le voir infini. De l’autre, ceux qui ont mesuré le temps à sa juste valeur. L’occident, maître du vieillissement impossible, de la jeunesse éternelle ou de la vieillesse punition. Les autres, savant du temps, qui l’interprètent comme un bien trop fugace et rude. La récompense est dans ce que nous en faisons dit-on. Ce temps que certains ont pris pour aimer, pour être fou ou pour envahir l’Europe. L’occident le prend pour elle, le reste du monde la hait pour cela.



La religion est une excuse pour donner du temps aux uns et excuser les agressions de ceux qui en manquent.  Il fut un temps ou les religions aimaient les Hommes, leur donnant espoir et repères, mais elles ont cessés d’être aimantes lorsque les Hommes l’ont prise de force. Qui a violé le premier ? Les premiers animistes, Les Mayas, les Egyptiens, les Juifs? En fait, tous, et à tour de rôle. Même les bonzes dans leur sainte philosophie se rient de l’humain, imposant le dogme de la récompense. Les communistes et leur religion de l’humain ont eux aussi transgressé l’homme dès sa découverte. La religion doit être universelle, voilà le premier slogan qui agresse l’Homme.



La religion est une pensée. Elle ne peut être commune et faire croire le contraire est une erreur monumentale. La religion est un être qui appartient à tous, familier aux souffrances de chacun, compagnon des heures heureuses, amie des désespoirs et réconfort des sceptiques. La religion a d’autre nom car celui-ci attise les convoitises des Hommes. On créa des empires en son nom et on massacra sa race pour lui plaire. Mais la religion est divisible en chaque être humain. Elle s’appelle l’amour, les sens ou la haine par exemple. En somme, elle est ce que nous sommes dans notre pluralité et elle est ce que nous espérons dans notre individualité.



La religion est celle qui ouvre mes yeux le matin, me fait regarder ma femme recroquevillée contre moi s’éveillant à nouveau. La religion est ce que vous en faites, pas ce qu’elle semble être aux yeux des autres.

Que les sauvages continuent à s’étriper au nom de leurs religions, ils sont la lie de notre humanité et leur autodestruction est un bonheur à mes yeux. Ils retardent notre humanité. Car ma religion n’a d’autre but que celui de voir grandir l’Homme, même au prix de la suppression de ceux qui sont contre l’Homme.  Par chance, l’univers nous fait confiance. Il faudra rendre monnaie. Un jour. Le temps nous le dira. 

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