mercredi 26 septembre 2007

Be Paris-Paris


Be Paris-Paris....

Petite escapade, univers Parisien!

On reproche souvent à Paris de se livrer qu'aux connaisseurs ou aux crasseux provinciaux goûtant le fruit inaccessible. Pour les uns, c'est le VIP et les salons privée, pour les autres, l'aquaboulevard ou la Scène.

Deux thèmes différents, deux envies différentes. Pourtant un seul et même objectif : finir la soirée mieux qu'elle n'a commencée. Simple bémol, les uns auront l'attitude Champagne alors que les autres repartirons avec Josette en bmx (ou plutôt en BMW louée). Mais pour les expat' alors? Ceux qui défient d'autres capitales, s'abreuvant de sterling et riant de la fiscalité de la France? Que faire pour ceux qui déteste la l'hexagone, adore Paris, haïssent le français mais ne culbute que de la pointure élevée french touch? Il y a à Paris ce qu'aucune capitale (hors NY) n'offre, une démesure de charme. Paris est une ville que les contrastes ont élevée au rang du cosmopolite. Prenez Londres, ville des banques mondiales et aux traders français, il y a certes des endroits extrêmes, des lieux mythiques. Mais il n'y a pas cette touch, ce vernis de perfection, ce qui vous assure de passer une soirée inoubliable, soir après soir. A l'image de sa cuisine, le Royaume foire tout par du mauvais goût. L'after eight, pour être simple, ce délicieux chocolat mixé avec de la menthe pourrie. Et bien pour les nuits Londoniennes, c'est le même principe : Soirée au Ministry, gros DJ (clamaran ou du Cox) et "blim", thème imposé (style papier crépon ou, plus récemment, couche-culotte). Du coup, ne viennent que les fin de race anglaise, femme la plus ignoble au monde et fuient les expat' femelles du reste du monde. Du coup, la soirée baby bargain devient la soirée Hot Natural (comprendre +t'es laide, +t'as gagné), le tout arrosé par le plouc de Liverpool voir de Chelsea. A Paris, au moins, tu as le choix. Tu veux aller à une soirée nazie du 93 (crâne rasé), tu peux tenter la Loco ou la Scène. Tu veux une soirée de rallye, tu vas aux Planches ou au Back-Up, une soirée hipe, tu vas au Qin, au VIP et surtout au Paris-Paris. Mais au moins tu as le choix et tu n'es pas déçu. Les gens gueule sur le facing, mais heureusement que cela existe! Qui voudraient présenter sa meuf du jour à un clodo? Qui aimeraient partager sa teille avec un roumain échappé de sa roulotte?


Enfin, c'est le pied de savoir à l'avance que l'on passera une bonne soirée, que les personnes que l'on rencontrera ne se formaliseront pas d'une american express ou d'une infinity. Et puis on sait ou traînera notre biscuit, moi je sais que ce sera certainement un Sale de chez UBS ou un Brok' de chez AMRO qui me laissera la place et elle saura qui la retourné les trois derniers mois. On peut trouver cela cruel, mais j'ai d'abord du respect pour moi avant d'en donner aux autres. Ce qui implique que si je n'en ai plus pour moi, il est sûr que les autres n'en auront certainement pas pour moi. Bref, Paris est une ville lumière, Londres une ville terne. Je crois que pour résumé, il suffirait de dire que Londres sert à gagner du fric qu'il vaut mieux dépenser à Paris. Bien sur, outre-manche énormément d'endroit sont sympas, originaux et linked. Le Lab bar, enorme, The End, un peu trop disco et 80's mais mythique. Toujours dans l’ouest de Londres, The Bag Club est un des précurseurs du concept à la mode de « micro-discothèque » et possède deux adresses, une sur Notting Hill Gate et une sur Kensal Road. En bref, du lourd et des mots de têtes (accessoirement une toison inconnue le lendemain) à répétition. Vous voulez du fric, achetez-en à Londres sinon restez pauvre avec votre déclaration fiscale de Lilliput et 20m² en location dans le 13ème.

Je n'ai pas plus de prétention que chacun, je n'ai pas plus de diplôme que d'autre et je ne m'adresse pas à ceux qui galèrent pour en avoir au moins un. Il faut juste faire remarquer que des rêves, cela se travaille, cela se conquiert et que pour ma part, je voulais une Porsche avant mes trente ans. Finalement j'ai 30ans dans 2 ans et il me faut une Porsche.

Enfin, c'est simplement une question de bon goût. Mais revenons à Paris. Pourquoi finalement cette ville? Quelle âpre désire fait d'elle un graal aux yeux du monde, sauf aux parisiens?? C'est simple. Chacun a eut des aventures, une vie d'échec et de bonheur, chacun a souffert, tous ont aimés. Paris est resté à jamais ce que le cœur garde en essence, le bonheur. Ce qui est désarmant, c'est de n'en apprécier la courbe que loin d'elle. Paris est une femme que l'on ne possède pas mais qui nous hante par son inaccessibilité. C'est du platine et un cœur OJ Perrin, les trois anneaux Cartier et un bustier Chanel.

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