mardi 15 janvier 2008

U want a piece of me…

C’est un peu ce que demande un minima. Que l’on ne traverse pas les abîmes, que l’on reste à la surface, que l’on surplombe la margelle. Le fond de l’air est incertain, jour sans faste et personnalité fébrile. Ce mois de janvier renferme des millions de surprises et une déconvenue. La couche est douillette, le réveil lourd et le rêve précédent laisse un goût de sang dans la bouche et sur le cœur.


C’est une prière farci, un long sanglot dans un désert aux frontières intouchables, une trace humaine parmi cette nature. Et si au milieu de cette vie papier millimétré, un simple grain de sable peu remettre en question une organisation tayloriste, sur quelle grandeur notre civilisation peut elle alors se reposer ?

Finalement ce qui est la perfection chez l’Homme c’est son art et uniquement son art. L’expression de ce que l’on vie, est et regarde ne souffre d’aucune erreur. Tout en ce bas monde est assujetti à l’erreur, de la biologie à l’interprétation. Mais pas l’art. Vous me parlerez d’amour. On tue par amour. Vous me parlerez de religion ou d’espérance, les dieux humains font se haïr les progénitures.

L’action parfaite d’une imperfection, tout un thème. En tout cas le Brent est à 93.84 $ et les nuits blanches commencent à me fatiguer. Chaque journée est un petit marathon avec en prime un futur totalement voilé. Comme si l’égoïsme ne suffisait plus, comme si la vision de sa propre vie perd un peu de son sens. Il me tarde de repartir en voyage, le monde n’est plus ce qu’il est parce qu’il n’y a plus de bleu dans mes yeux, du bleu de Grèce…

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