mercredi 31 octobre 2007

It's Raining Babies...

Bon, c’est un peu la saison, ou tout du moins le courant à la mode en ce moment. Bref, relance de la natalité, augmentation de la consommation des ménages, hobbies à 4h du mat’, recherche de sensations fortes ou tout simplement perte de contrôle des moyens de contraception ? En tout cas, ce mois d’Octobre est une véritable pouponnière. On notera la performance de Grimault qui a réussi à doubler la mise dans sa désinvolture de façade, Pauline en secret architecte en chef du grumeau. Céline et Vincent, artisans eux aussi du miracle biologique et parents aux sourires divins…

Mais alors que font les couples mariés qui attendent. Attendre quoi finalement, attendre que la raison égoïste du 21ème siècle supplante l’irrationnel amour ? Attendre le moment propice qui jamais n’arrivera puisqu’un enfant est une aventure défiant les concepts de finance, d’épargne et de sommeil gracieux. Attendre pourquoi, pour s’apercevoir qu’il est vide de sens de vivre sans enfant, qu’il est heureux de voir grandir le seul lien qui nous relie avec le divin, de sourire au premières dents, de pleurer aux premiers moments de doute, de rire aux premiers mots et de s’extasier sur la capacité d’apprendre d’un bout de choux ?

Alors non, ne pas attendre, se lancer et craindre, c’est un pari sur 25 ans et la cote est plutôt défavorable. Mais c’est ce qui donne l’envie de risquer. Pour les plus sceptiques, une enfant est au moins un investissement pour sa future retraite, une garantie de larme et de rire, une croix sur la fatalité et une disparition de la solitude. Qui n’a jamais rêvé d’être parent pour vivre selon ses convictions la présentation du (de la) nouveau (elle) petit(e) ami(e), de surprendre le premier clope, du premier carnet de note, de la première réflexion bien placée ou de la crise d’ado genre j’ai les cheveux longs et j’écoute Iron Maiden. C’est bon ça !

J’en vois qui font déjà les malins, j’en vois qui se disent que leur propre liberté est finalement plus importante que le fardeau des responsabilités, j’en connais un qui a si peur qu’il préfère l’éternel vie estudiantine, je connais celui qui risque la peine de mort de ses spermatozoïdes. Pourquoi tant de paradoxe pour une si jolie décision ?

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